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Se dépouille, se détisse la vie

Polymnie2

Maître Poète
#1


Se dépouille, se détisse la vie

Tout vit, tout meurt !

Tout respire où se fait respirer, en brassées de fleurs, sentir !
Quelle est cette étrange évanescence où la fin nous touche,
Que la pensée suit choses et êtres, les pressentir !
Ces aimants avec nous jouent et sans cesse se couchent !


Ils nous attirent ou nous quittent à l’heure du sommeil
Laissant sur leur passage la trace de nombreux pas fébriles
Nous faisant chercher des jours et des nuits en cher réveil
Le pourquoi d’un masque en nos éveils moins tranquilles !


Au moment où l’Âme ivre habile moins rebelle
Guette encore le frémissement à l’orée de la vie,
Le ciel couleur du mauve semble quitter son label
Son lapis-lazuli couramment versé sur nos yeux d’envie !


Taper la crinière des herbes folles se dressant ahuries
Alors que le gazon uni vert était si tendre, sentait bon
Et que l’on ne peut piétiner sur celui de l’homme, sa tuerie
Voir l’image macabre en fiel à cause d’un furibond !


Se cherchent sous la harpe, le Soleil levant, sa fête,
Ses pensées tendres, la fleur de la passion et le myosotis,
La cigale et son chant, l’olivier, le chêne, haut de faîte !
Mais je crois en la Lumière éblouissante et non frisottis !


Alors que la cloche du beffroi sonne un lourd requiem
Stupeur ! S’avance la caravane couverte d’un linceul
Des mains ne pouvant tendre qu’en gerbe de cris en t’aime !
Le rappel des arbres bras levés, semble élan, même lin seul !


Regarde la misère en l’état depuis des années, son malheur !
Se meurt, se renouvelle, comme les promesses Terre Promise
Il n’y a que silence à transpirer, chatoyant la bonne heure
Porte les déguisements comme un moineau qui s’enlise !


Les flutes divines appauvries, plus d’oiseaux du paradis
Pour lancer l’appel du bleu marine, et notes en kyrielle,
Je saigne ma colère, ma peine dans l’immensité affadie !
Je garde espoir en nos valeurs en silence de baisers pluriel !


* Je pense à la tuerie de Trèbes *


polymnie2
 

Polymnie2

Maître Poète
#7
J'aime beaucoup tes deux derniers quatrains, le douloureux thème qui t'ont inspiré tes vers colle malheureusement à une réalité devenue récurrente. Bisous Poly

Oui Jacqueline, après la joie de placer les mots, s'est installée la tristesse personnelle en les deux premiers quatrains, sans savoir où allait
m'amener chemin faisant, j'ai décider l'horreur de la réalité pour le poursuivre!
Tout s'emboîtait très bien! sortir de soi, vivre l'Autre!

Merci à toi, et que tes heures soient douces,
Bisous, Poly
 

Vega46

Maître Poète
#14
Tu as écrit en pensant à la tuerie de Trèbes l'émotion est palpable et l’écriture est aussi belle que le dénouement fut tragique....
Il faudra malheureusement s’habituer à ce type d’attentat d’une lâcheté extrême d’une cruauté qui n’a d’ égal que la haine qui est véhiculée par ce type d’individus que l’on peut comparer à des monstres sans cervelles avant, pendant, et après leur déchaînent sanguinaire au nom d’un dieu en plus !...

Bises amicales Maurice
 

Polymnie2

Maître Poète
#15
Tu as écrit en pensant à la tuerie de Trèbes l'émotion est palpable et l’écriture est aussi belle que le dénouement fut tragique....
Il faudra malheureusement s’habituer à ce type d’attentat d’une lâcheté extrême d’une cruauté qui n’a d’ égal que la haine qui est véhiculée par ce type d’individus que l’on peut comparer à des monstres sans cervelles avant, pendant, et après leur déchaînent sanguinaire au nom d’un dieu en plus !...

Bises amicales Maurice
Tu as raison Maurice, mais je ne connais pas la haine, je ne peux la décrire,
elle fait partie des déments , perdre le contrôle de soi, j'imagine! et plus aussi!
mais mon haleine ne la fréquente pas! elle ne fréquente que mes larmes!
cette douche qui démolit le visage!
le fait transpirer pour renifler!
Tuerie au nom de la merde qui rejoint la connerie de certains êtres!
Va juger ce type d'acte! la mort de suite le regarde!

Bises Maurice, Poly, ce 31 mars 2018
 

Philaly

Maître Poète
#18
Tu as fait de cet événement triste et ignoble, sur la fin de ton poème,une sorte de cheval de bataille...pour dénoncer la haine, pour poser ton regard triste sur les atrocités de la vie. Malgré la cela, dans tes premiers quatrains, il y a suffisamment de douceur pour venir contrebalancer la cruauté.
Les contraintes poétiques, tu as su les relever, et élever ton texte aussi qui est de grande qualité.
Bravo pour cette poésie en OR.
bises Poly